L'eau potable d'hydrosid
Une eau liquide est dite potable lorsqu'elle présente certaines caractéristiques — concentration en chlorures, pH, température… — la rendant propre à la consommation humaine.
Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques, les pays et, dans certains pays, selon l'autorité responsable de la définition. Le concept de « potabilité » varie à travers le monde, fruit d'un contexte historique, scientifique et culturel local. Il détermine la question de l'accès à l'eau, puisqu'une eau de bonne qualité est essentielle au développement économique et humain.
Par exemple, les paramètres fréquemment réglementés sont :
- la qualité organoleptique (couleur, turbidité, odeur, saveur) ;
- certains paramètres physico-chimiques naturels (température, pH, chlorures : 200 mg/l, sulfates : 250 mg/l, etc.) ;
- la présence de substances dites indésirables (nitrates : 50 mg/l, nitrites, pesticides, etc.) ;
- la présence de substances toxiques (arsenic, cadmium, plomb, hydrocarbures, etc.) ;
- certains paramètres microbiologiques ; l'eau ne doit pas contenir d'organismes pathogènes, notamment de coliformes fécaux2).
Ces paramètres peuvent être assurés par un traitement spécifique de l’eau ; dans certains cas il pourra s'agir d'un simple stockage en milieu hermétique (citerne souple) ou autre, permettant la stabilisation biologique.